Much Ado About Nothing ?


L'autre soir, je suis partie la dernière du bureau... non pas que j'ai fait des heures sup, mais c'est le mois d'août. Et en août, on s'casse pas trop la choucroute, comme dirait l'autre.

Bref, à 18h (genre super tard, quoi !) je me suis retrouvée seule dans les locaux, et quelque chose m'a semblé bizarre.



LE SILENCE


Pas de téléphone qui sonne, pas de climatisation qui s'actionne, ni d'ordinateur qui ronronne, pas de stylo qui griffonne, ni d'assistante qui papillonne, pas de chef qui te questionne et qui ordonne, pas de camion qui klaxonne.

Les bruits au bureau résonnent comme un groupe de nonnes qui gueuletonnent, et ça m'étonne que personne ne se bâillonne pour protéger nos oreilles de tous ces sons qui les empoisonnent.


Un peu de considération pour mes limaçons !

De l'open space à l'individu

Argh, me voilà de retour dans le froid et la grisaille, les vacances sont bel et bien finies...
Mais bon, ce n'est point de cela dont je vais vous parler aujourd'hui...
Aujourd'hui je vais tenter de prolonger un peu ces congés, en vous parlant d'un livre lu au cours de ceux-ci justement.
Oh, pas un livre récent ni un livre que je voulais lire à tout prix, puisque j'avais refusé de m'y intéresser à sa sortie.
Mais là, mon frère, qui est lui-même consultant (oui c'est de soeur en frère dans la famille, c'est ainsi), était en train de le lire, et me l'a donc prêté. Tout en me disant tout le mal qu'il en avait pensé.

Bon, mais de quoi elle parle au juste ?!
Et bien d'un livre basé sur des témoignages de consultants et autres joyeux métiers soumis à la pression "du client", j'ai nommé "L'open space m'a tuer".


Parlons peu, parlons bien, ce livre est loin d'être un chef d'oeuvre. Ceci dit, sur la plage, cela se lit assez bien.
Mais au-delà du livre en lui-même, plusieurs choses m'ont interpellée...

Tout d'abord je n'ai eu à aucun moment besoin de me référer au glossaire pour comprendre quoi que ce soit. Bon pas de quoi être fière, mais ça permet de se rendre compte à quel point chaque métier a vraiment ses codes, ses termes, ses références.
Je me rappelle de mes premiers stages, dans des domaines tel que la pub ou le marketing, où je ne comprenais qu'un mot sur deux ou presque lors d'une réunion.... Et je ne vous parle même pas des acronymes des différentes entités et autres joies des grandes boîtes par exemple...
Bref, une discussion à base de "t'as fait ta propal, avec des recos, pour le client ? Non parce que bon on est charrette, la deadline approche, et quand je regarde les timesheets je vois qu'on dépasse en jour/homme... Reviens vers moi au plus vite, le N + 1 a besoin de ce projet pour se créer une visibilité en interne", c'est à présent mon quotidien.


Mais, si l'on s'intéresse au fond plutôt qu'à la forme, je me suis rendue compte aussi qu'il n'y a pas une seule anecdote dans ce livre que je n'ai pas déjà vécue, ou vu vivre par un collègue proche ou un ami dans le même domaine.
Et ça, en fait, ce n'est pas super rassurant non plus....

Quand j'en ai parlé à mon frère, il m'a dit trouver le livre trop négatif, caricatural, et que chez lui, ils avaient réglé ça depuis bien longtemps...
Ceci dit, lorsque je le vois accroché à son Blackberry, lorsque je le vois esclave de son travail... Je me demande si tout a si bien vraiment été réglé depuis bien longtemps....


Qui l'a lu dans l'assemblée ? Des avis, des réflexions sur ce sujet ?

Win : 2/5 (pour le wording masterisé!)
Glamour : 2/5 (quand même, on vend du rêve)

Le boulot presque parfait de... directrice de projets

Dis Emma, c'est quoi ton travail?


Quand j'étais petite, je voulais être princesse. Découragée par le physique peu avantageux des familles royales du monde, j'ai décidé de devenir directrice de projet dans une agence digitale. Avant on appelait ça : web agency, puis agence web, puis agence multimédia...c'est un peu comme si tous les 2 ans tu changeais de boulot, mais en fait non :-)

Alors donc, dans mon agence digitale il y a plein de monde différent et la grosse partie de mon travail consiste à les écouter, comprendre, questionner...Une tâche complète qui pourrait ressembler à du management mais à mon niveau, c'est un gros test permanent de psychologie.


1/ les commerciaux (dont je fais partie...). Et qu'est ce qu'on fait ? et bien, on organise des points, des réunions de planning, on attend le feedback des clients et on lit les benchmark. On manage le project manager à bien conduire son rétro-planning.
Oui, une directrice de projet maîtrise l'anglais. Sinon c'est lost in translation et elle frôle le burn-out.

2/ les créatifs. Souvent perchés entre ciel et terre, la communication n'est pas toujours facile...
Exemple
La direcrtrice de projet : Dis, ma cliente aimerait que le push en bas de la page soit bleu nuit au lieu de bleu ciel. Tu peux me faire ça?
Le directeur artistique : Non
La DirProj : ah d'accord, pardon. Mais pourquoi tu veux pas?
Le DA : Parce que tu casses l'harmonie de la page et tu brises mon destin créatif
La DirProj : Ah ok. je voyais pas ça comme ça...c'est juste une couleur mais...ok ok j'ai compris...
Oui, une directrice de projet est patiente. Très patiente.

3/ les développeurs
Alors c'est bizarre parce que, dans mon agence actuelle, les développeurs sont presque beaux. Souvent, le développeur est un geek, un personnage à part, avec des lunettes, un TShirt AC/DC et des pellicules, qui sent un peu des bras... Et bien chez nous, ça devient limite agréable de parler de codes HTML, Flash AS3, accès ftp et bases de données Php5...je dis bien presque parce que faut pas exagérer non plus hein...
Oui, une directrice de projet doit avoir des bases techniques. Mais elle porte des jupes en liberty et elle sent bon.

Et face à moi, de façon quotidienne, le client...il n'y a jamais de clients chiants, il y a toujours des clients exigeants.
Oui, une directrice sait très bien utiliser la méthode Coué.

Et une directrice de projet, ça travaille où ? ça travaille en open-space pardi ! parce que c'est bien plus convivial que toute seule derrière un guichet, elle partage tout avec ses collègues...sa musique, ses coups de téléphone, ses déjeuners chinois grignotés devant l'écran...Parce que travailler en agence digitale, c'est avant tout partager la passion du média. J'avertis donc mes amis du web que je suis arrivée à mon bureau en mettant mon statut Facebook à jour.
Une directrice de projet utilise les nouveaux médias, trop parfois.

En fait, une directrice de projet c'est une fille qui travaille en équipe afin de développer son compte client tout en faisant grandir ses juniors :-)
Facile non ?



Emmanuelle, Emma ou Manue, je réponds aux 3 prénoms :)
http://manuestar.canalblog.com



Si toi aussi tu as un boulot (presque) parfait, viens nous le raconter !
unboulotpresqueparfait@gmail.com

Le bisou, le bisou!

- Salut, ça va?
- Salut, bien, et toi?

En substance, les deux phrases les plus répétées entre 8 et 10h du matin dans les couloirs d'une entreprise.
Mais quid de la gestuelle? Entre signe de la main, hochement de tête et claquage de bise il n'y a qu'un pas.
Et ce pas, grande naïve, je les ai laissés franchir!

Que n'avais-je point fait? Une équipe de mecs, dans un département de mecs, je n'en finissais plus! Sans compter sur le stagiaire incommodant qui te colle une bise dégoulinante et reste a 60cm de toi pour continuer la conversation, ou sur la quantité de personne qui rentrent dans le bureau pour toi ou ton collègue et qui se sent obligée de te faire lever pour le sacro-saint salut a la Française...

Non vraiment ca n'était plus possible!
Et rendez-moi mon espace vital!!

Toi déjà le stagiaire dégoulinant, tu sors! Et si tu t'approches, regarde cette main ostensiblement tendue vers toi de toute la longueur de mon bras - soit approximativement 60-70cm, c'est-à-dire la moitié du chemin qui doit normalement séparer deux personnes dans un milieu professionnel!

Toi qui rentres dans le bureau pour mon collègue, comprends bien que ce signe que je t'adresse veut dire bonjour et que le fait que mon regard se détourne 2 secondes après signifie que finalement je bosse l'air de rien!

Et toi, le sudiste qui ne veut que 2 bises et qui me laisse comme plantée au milieu du couloir quand j'amorce la troisième, ou toi, l'Américain qui en profiterait bien pour en taper 6, veuillez tous deux consulter les coutumes locales ci dessous:





































Cette carte du nombre de bises nous montre les différentes habitudes selon les départements.
Carte trouvée dans un coin fort sympathique conseillé par l'Epicière: http://www.unecartedumonde.fr/

En plus je me suis faite avoir, j'étais persuadée qu'à Paris on faisait 4 bises... Ça colle pour votre région, vous?



Win: 2/5



Glamour: 2/5 (je crois que je me rappellerai toute ma vie de ce stagiaire dégoulinant! D ailleurs, je l'ai joué finaude, il a fini par se faire embaucher par la boîte de la copine lascive :p)

Comment s'occuper au bureau en août

Non mais c'est vrai quoi !
Août, c'est un peu la Death Valley. Tu as beau être rentrée de vacances méga motivée parce que t'es trop belle parce que t'es super bronzée et que tu veux que tout le monde s'en rende compte... ça retombe vite comme un soufflé au fromage qui pue.
Y'a personne.
Ou alors juste quelques naufragés comme toi, qui sont partis en juillet, les rebelles.
Parce qu'en août, allez comprendre pourquoi, y'a plein d'entreprises qui ferment carrément.
Genre la pancarte sur la porte d'entrée "Congés annuels, retour le 30/08. Merci de votre compréhension". Message recopié sur les mails automatiques. Et sur les répondeurs téléphoniques... si jamais on n'avait pas compris la première fois.

Non vraiment, en août il ne se passe R.I.EN.
L'autre jour, on avait une panne de téléphone, on s'en est rendu compte aux alentours de midi. Avant ça ne nous avait pas choqués. Normal, ça sonne pas, on est en août.

Alors, pour s'occuper, on fait des p'tits jeux avec les collègues.

Le dernier en date : trouver la musique la plus ringarde/drôle/inconnue (oui, tout ça en même temps).

Et j'ai gagné. Pas peu fière, l'Epicière.
J'ai gagné avec ça :




Win : 5/5 (ben oui, j'ai gagné, quoi !)
Glamour : 0/5

Questionnaire chinois - avenant

Il manque une question au questionnaire chinois.

Une question primordiale, en fait. A laquelle j'ai eu la réponse la semaine dernière, et sans même l'avoir posée.


Voici LA question :
A quelle photo célèbre ressemblez-vous,
d'après vos collègues de travail ?



Donc moi, c'est ça :

Diane Arbus, Child with Toy Hand Grenade, Central Park, N.Y.C., 1962


Je ne sais si je dois rire ou pleurer ...


Rassurons nous comme on peut, je ne ressemble pas à ça (j'espère) :
Diane Arbus, Untitled, 1970-71





Win : 0/5
Glamour : 0/5 Lien

A table...

J ai rencontre une copine de mon ecole de pollueurs, le genre de copine un peu racolleuse a l epoque.
On papote, elle a passe quelques semaines en mer pour une mission: "Puree, y avait que des mecs, et je peux te dire qu ils avaient faim!"

J ai failli lui demander si elle avait reussi a tous les nourrir...



Ya que moi que l'air lascif gonfle prodigieusement?
























Win: 0/5



Glamour: 2/5 - toujours mieux que M. Marcel , c est deja ca !

Loin de moi...


Loin de moi les retroplannings mal faits....
Loin de moi les clients relou...
Loin de moi les deadlines trop serrées....
Loin de moi les collègues stressés...
Loin de moi le métro blindé....
Loin de moi le badge d'entrée perdu au fond du sac...
Loin de moi la cantine et ses plats (et cuistots!) douteux....
Loin de moi le stress...
Loin de moi le travail....


Vacances, j'oublie tout!!!


(sauf les pauuuuuvres coupines, qui, elles, sont revenues.... Chacune son tour les filles, sans rancune!!)

Win : 5/5
Glamour : 4/5 (le 5/5 ce sera une fois bien bronzée)

Fucking Bisounours !

Euh oui d'ailleurs, ils faisaient quoi de leur vie, les Bisounours ? Je veux dire, comment Grobisou pouvait-il s'acheter ses pâtés de nuages pour le déjeuner ? Comment Grofarceur achetait-il le matos pour fabriquer ses cadeaux explosifs (ah non, je confonds peut-être...) ?

On nous raconte un bon paquet de mensonges, quand on est gamins. Genre on peut vivre sans travailler, en faisant un bisou à 11h pour un peu de bonheur, un à midi parce que ça fait plaisir aussi, et un le soir car ça évite les cauchemars...
Genre.

Toi, enfant qui lis ce blog (parce que chez les working girls, on a un lectorat très éclectique et surtout vachement précoce), je vais te dire la vérité : non, le monde des Bisounours, c'est pas la vraie vie.
Le monde du travail non plus !

Je crois qu'on n'est jamais totalement satisfaite du boulot qu'on a... mais le boulot idéal existe-t-il ?
Ca se saurait, non ?
Si je devais faire la Bisounours-liste de mon monde du travail, ça serait celle-là :
- que les collègues soient tous des copains et qu'on s'entende super bien, qu'on puisse rigoler quand il le faut, et rester sérieux aussi...
- que les susceptibilités de chacun disparaissent, et qu'on puisse se dire les choses qui vont, celles qui ne vont pas, sans tourner sa langue 7 fois dans sa bouche de peur de se prendre un revers de médaille
- qu'on puisse avoir des vacances quand ça nous chante, sans avoir besoin de compter combien de jours il nous reste avant fin mai... ah, zut, plus que 11 ? à prendre en 9 mois ?
- que tout le monde aille dans le même sens, pas chacun pour soi, mais tous ensemble dans le même objectif et que les bâtons dans les roues soit une chose totalement inconnue
- qu'on ait des bureaux sur la plage, sous des palmiers, avec vue sur des îles au lieu de bâtiments en taule, le sable à la place de la moquette, le bruit des vagues à la place de celui des camions qui vadrouillent dans la ZAC
- et que ça soit à 2min à pied de chez soi, sauf le week-end
- que tous les midis, on nous serve sur place des repas sains, équilibrés, bio, des légumes du jardin, du fromage des montagnes... et que les serveurs ressemblent plus à Johnny Depp qu'à Monsieur Marcel

Et vous, c'est quoi votre Bisounours-liste ??

A table, Marcel !

Sur mon lieu de travail, j'ai la chance d'avoir une cantine à disposition. Ou pardon, devrais-je dire plutôt un "R.I.E." comme on dit chez nous...
Je suis régulièrement en mission, donc au final rarement au siège... Mais lorsque c'est le cas (disons environ une à deux fois par semaine en moyenne), je sais que je ne vais pas pouvoir éviter Monsieur Marcel...
Monsieur Marcel est l'un des cuistots de la cantine, et pas le moindre !
Non non, n'allez pas vous faire des idées...

Ce n'est pas ce genre de cuistot :



Mais plutôt, hum, disons, celui-là :



(bon ok, en UN PEU moins pire, en vérité c'est un mélange entre ça est Pascal, pour ceux qui suivent cette émission culturelle qu'est "l'Amour est dans le pré"... Ouais bon ok en fait c'est pas forcément moins pire...)

Ouais, ouais, je sais...

Et tant qu'à faire, Monsieur Marcel m'aime bien, voire m'adore.
Bon je dis pas, du rab c'est toujours agréable (quoique parfois, ça se discute, je vous rappelle qu'on parle de la cantine), mais avec le temps, Monsieur Marcel se sent pousser des ailes, et apprécie de plus en plus nos "conversations" (= le temps d'être servie, soit une minute en moyenne). De plus, il me trouve à son goût.
L'inverse n'est pas vrai, et curieusement lorsqu'il me sert, j'ai toujours besoin de me recoiffer/gratter le nez avec la main gauche, porteuse de ma chère alliance.

Mais rien n'y fait, trop de subtilité ne l'arrête pas... Surtout en période estivale, lorsque nous sommes peu nombreux à venir, et que donc il peut passer plus d'une minute réglementaire à me parler...

Depuis le début de l'été, il s'est donc enhardi à me sourire plus que de raison, et me dire à chaque entrevue qu'il ne m'avait pas vue depuis une éternité et que je lui manquais (une semaine à chaque fois, donc, pour rappel)...

Ces derniers temps il me tutoie, et m'a engueulée quand je ne le faisais pas en retour... "Moi c'est Marcel", qu'il m'a dit, "et je supporte pas qu'on me vouvoie"...
Bon, soit...

Aujourd'hui, il m'a aperçue et m'a interpellée "Ha, te voilà mon Trésor !!"... Il a servi le monsieur dans la queue avant moi, en lui disant "vous savez, ça fait 10 ans que je recherche une femme... j'ai pas encore trouvé... !". Puis, avec mes haricots verts, il m'a souhaité "bonne journée, bébé"... J'ai rétorqué un peu sèchement que toute de même, j'avais passé l'âge du bébé...

Heureusement que je pars en vacances pour quelques temps...
Je pense qu'au retour, je n'irai plus qu'à l'autre stand, tant pis pour mon estomac, au moins mes oreilles seront plus tranquilles !
Ou alors il va falloir sévir...

Win : 2/5 (sauvez-moiii ! Bon en même temps, j'ai l'honneur de ses faveurs, hum...)
Glamour : 2/5 (parce que c'est Marcel, quoi !!!)

Message automatique de non-retour à la réalité


Ben voilà... on y est...

Encore plus redoutée que les glaces qui fondent plus vite que notre capacité à les ingurgiter, encore plus injuste que le fait d'attirer les moustiques-et-pourquoi-toi-t'es-jamais-piqué-d'abord, encore plus triste que Freddy qui a été trahi, le pauvre, encore plus crainte que les diagnostics de Greg House... voici la fin des vacances.

Aaaahhh rien que d'écrire ces trois mots, et mes mains tremblent par manque de soleil, non compensé par les lumières blafardes des plafonniers au dessus de ma tête, mes pieds réclament du sable à la place de la vieille moquette bleu-gris qui trône sous leur plante, mes yeux trépignent pour voir une dernière fois la couleur de mes lunettes de soleil qui leur a tenu compagnie pendant tant de temps...
Mon corps réclame à corps et à cris : JE VEUX REPARTIR !

Mon pauvre petit corps est frustré depuis ce matin, car je ne l'ai pas enduit de crème solaire mais de crème hydratante pour faire durer le plus longtemps possible ce hâle caramel tant attendu.
On fait ce qu'on peut.

Et je ne peux évidemment pas compter sur la compassion de mes gentils collègues, qui pourraient quand même faire un effort pour me rassurer, voire m'envoyer illico sauce au pesto à nouveau en vacances car-tu-as-vraiment-pas-l'air-reposé-ma-pauvre-Epicière.
C'est ça, le problème... j'ai trop l'air reposé/bronzée/épanouie par ces semaines de vacances de rêve.

Petit florilège de la matinée :

BigBoss : ah l'Epicière, te voilà de retour ? Alors ces vacances ?
Moi : les vacances, c'était le rêve... le retour à la réalité est dur
BigBoss : tu m'étonnes... les vacances, en théorie, c'est fait pour ne jamais en revenir. Heureusement que tu es quand même de retour, ça me permet de partir à mon tour.

(c'est bien connu, je suis le dévouement incarné)

Blondinette : ah l'Epicière, ça y est, tu es là ? alors ces vacances ?
Moi : les vacances, c'était le rêve... le retour à la réalité est dur
Blondinette : oui je comprends, et les prochaines c'est pour quand ?
Moi : ... (silence) ben à Noël.

(merci Blondinette de m'avoir permis de me rendre compte que mes prochaines vacances ne seront que dans 5 mois et en plus, en plein hiver où il fera gris et froid)

Je n'ai plus qu'à hiberner jusqu'à l'été prochain.

Win : 0/5
Glamour : 5/5 (je suis méga bronzée, quand même, hein !)

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