Là, tout le monde me voit
J'ai récemment pu tester une technique pour faire stopper les conversations qui n'ont pas lieu d'être au travail : trashiser d'un seul coup la conversation afin de choquer les esprits au point de la faire cesser.
Un exemple de ma vraie vie ?
Yolande arrive un matin, après avoir été absente la veille. Claudie lui demande de ses nouvelles. Exactement au moment où je pénètre dans le bureau, Yolande répond "Oh, c'était mes petits problèmes de femme, tu vois ...".
Je rêve, Yolande va nous développer tous les symptômes de son syndrome pré-menstruel ? Et devant une collègue, sa chef et un collègue (en effet, René loge lui aussi dans ce bureau et va avoir le bonheur d'assister à cette enrichissante séance informative) !!
Du tac au tac, j'ai renchéri "Vous savez, s'il faut se coltiner un cancer de la prostate puis les problèmes d'incontinence et d'impuissance, je préfère laaaaargement être une femme".
Blanc.
"Ah, et je venais vous dire bonjour. Bonne journée !"
Et vous, vos astuces pour stopper une conversation déplacée, c'est quoi ?
Sinon, y a la technique Dilbert : l'ironie à outrance, mais ça peut vexer.
(Merci Pôpa pour la découverte de Dilbert)
(Merci Pôpa pour la découverte de Dilbert)
4 commentaires:
Sympa les conversations de Yolande! Devant un petit cafe, ca fait toujours son petit effet...
Je me souviens d'une entreprise dans laquelle une des personne du service avait pour activité principale de dénigrer ses collègues. Outre le côté stupide et malsain de son attitude, cela envenimait les relations de travail (qui étaient à la base plutôt bonne).
Quand elle a voulu verser sa bile sur mon épaule, j'ai adopté un grand silence avec un regard direct et froid. Elle s'est sentie mal à l'aise et m'a foutue la paix jusqu'à la fin de ma mission :)
Economie d'énergie quand tu nous tiens ;)
Je découvre ce post et là, je me sens vraiment en accord : moi aussi, quand la conversation me paraît trop indiscrète, je deviens trash. Genre un collègue qui venait nous expliquer que sa femme, suite à l'épisio pour le 3ème, ne souhaitait pas encore de rapports sexuels. J'ai trouvé ça tellement égoïste et déplacé que je lui ai dit devant tout le monde : "Ben, imagine qu'on te couse la peau des couilles avec les cuisses, on verra si tu bandes encore !". Blanc total, mais il n'y est jamais revenu et m'a soigneusement évitée par la suite, ce qui m'arrangeait bien, car c'était un gros lourd.
Une petite histoire d'épisio, vu du coté de l'homme, tout ça au café. Miam !
Leave a Comment