La pause déjeuner qui tourne mal


Aujourd'hui, je vais vous parler d'une anecdote qui n'a de base pas forcément à voir avec le travail, mais qui s'est passée pendant ma pause déjeuner, donc on va considérer que cela revient à peu près au même !

Ce jour-là, je devais me hâter car j'avais pris rdv le midi chez le médecin (je suis consciencieuse, je prends sur ma pause déjeuner plutôt que de partir tôt le soir, vous imaginez ! Bon, en réalité c'est aussi parce que c'était l'horaire dispo du médecin, ok ok...).
Je sors donc de réunion, et file m'acheter un sandwich sur le chemin.
Je picore en marchant cette espère de pain mollasson avec son poulet aseptisé, tentant de ne pas louper la rue où je dois tourner.
Je croise bien entendu quelques personnes sur mon chemin (bah oui, en plein midi, dans la rue, logique !), dont un homme tenant à la main un vélo.
Je ne le remarque pas, jusqu'à ce que je l'entende vaguement s'adresser à moi sur un ton dragueur (vous voyez le genre "hey mademoiselle" !)... Le type parle bas, je suis pressée, et surtout je n'ai AUCUNE envie de lui répondre (la dernière fois, j'ai eu le malheur de dire bonjour à un type qui m'a ensuite suivie assez longtemps. Et moi qui croyais qu'il voulait juste un renseignement à la base, j'aurais dû m'abstenir d'être polie !).
Je continue donc mon chemin, même si je l'entends insister en maugréant derrière, lorsqu'il me dépasse.

Soudain, je sens un mouvement derrière moi : le type vient de revenir sur ses pas, et me met un ENORME coup de pied derrière la jambe.
Choc.
Consternation.
Choc.
Douleur.
Choc.
Quoi ?? Il vient de m'agresser tout ça car je n'ai pas répondu ?
Choc.
Je me retourne, et n'arrive qu'à lui balancer un "MAIS CA VA PAS LA TÊTE ???!!!". Il est déjà quelques pas plus loin, et me regarde d'un air de défi.
Peur.
Là je vois qu'il n'y a bizarrement plus personne à 50m autour de nous dans cette rue. Et je vois dans ses yeux qu'il semble presque attendre que j'insiste ou que je l'insulte, pour qu'il revienne peut-être, qu'il frappe de nouveau peut-être, que sais-je encore.
Angoisse.
Je me retourne, encore sous le choc et la douleur, et continue mon chemin vers chez le médecin.

Je retiens mes larmes de douleur et de consternation, tentant de me ressaisir avant d'arriver chez le médecin.

(bon en plus le doc m'annonce que son assistante a fait une bourde et que le rdv n'était pas noté, donc il faut reporter, et je suis venue pour rien).

Au retour au bureau, je tente de me ressaisir, mais je sens les larmes prêtes à percer.
Pas tant à cause de la douleur, qui finalement se terminera par un bleu et rien de plus, mais le choc.
Lorsque mes collègues me voient et me font remarquer que mon rdv fut bref, je fonds en larmes.
Je leur raconte.
Consternation et révolte de leur côté.
Mais que faire ? On me conseille d'aller porter plainte (sans preuve ni bleu ni rien, mouif), d'aller voir un médecin pour constater (oui mais quoi ? il n'y a rien à voir). Au final, je préfère laisser cela derrière moi et passer à autre chose, car entre la gendarmerie, l'attente et leur probable réaction à cette plainte, je trouve que j'ai plus à y perdre qu'autre chose.
Le soir, je frôle les murs, et sursaute dès qu'un homme passe un peu trop près de moi.

Depuis ça va mieux, j'ai juste été regarder quelques vidéos de Krav Maga, me disant que, peut-être... !
Glamour : 0/5 Win : 0/5

1 commentaires:

La Pollueuse a dit…
10 octobre 2011 à 00:05

C*NN*RD!

Double Mojito pour la 2!
Triple Piscotto pour les memes!!

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