Les secrets de l'Epicière

En ce jour de non-inspiration bloguesque, j'ai été sauvée par ma copine LMO qui m'a gentiment tagguée et, sans le savoir, permise d'avoir de quoi écrire aujourd'hui !!!
Ce n'est pas chose habituelle ici, mais j'ai déjà assez souvent dit ici que je déteste sombrer dans la routine !
Alors allons-y...

7 secrets, ça inspire !
Mes propres secrets n'ont d'intérêts pour personne, si si si je vous assure !
Nooooooooooon n'insistez pas.

En revanche, vous allez me remercier toute votre vie, grâce à moi vous allez pouvoir assurer tous les jours au bureau... voici les 7 secrets pour être une working girl au top.

Secret numéro 1 : le look.
Toujours porter sur soi un accessoire de working girl, mais surtout pas l'attirail complet, au risque de ressembler à ça :
Ce soir j'ai de la fièvre, et toi tu meurs de froid... ouuuuh ouhouh ouuuhhh

Ca fait mal, hein !?
En bref, l'accessoire de working girl, c'est la petite veste MAIS portée avec une mini jupe et des bottes, ou avec un jean brut, c'est l'attaché case MAIS porté avec une robe ceinturée ou un pantalon carrot et des talons hauts...
Le mélange des genres, c'est ça le secret numéro 1.

Secret numéro 2 : la caféine.
Ca aide à tenir le rythme. Et rapidement on devient accro. Je ne sais pas si on est accro à la caféine ou aux pauses café-biatchage, ou peut-être bien les deux, mais quoiqu'il en soit... les pauses café, c'est sacré chez moi !
Boire du café, ça aide donc à tenir et ça aide aussi à savoir plein de choses sur les uns et les autres, untel qui a signé un contrat avec la société Trompette, bidule qui s'est royalement planté dans ses offres avec la société Dugenou... ça aide à se rassurer aussi, sur ses propres ratés, ou réussites.

Secret numéro 3 : le maquillage.
Ca va avec le look, bien évidemment... Ne jamais sortir de chez soi sans une touche de ravalement maquillage, au risque d'être immédiatement grillée par ses collègues, voire sa hiérarchie.
"Ben alors l'Epicière, t'as fait la fête hier ? me dis pas que c'est le fait d'avoir travaillé sur ton dossier Térelou toute la nuit, on te croira pas !"
Alors que la veille, tu t'es juste tapée le dernier épisode de Top Chef, qui a fini un peu tard.
Mais ça, non, tu peux pas le dire.
Donc tu te mets en lumière dès le matin avec un peu de poudre soleil, un joli blush qui fait croire que tu reviens d'un déj en terrasse au soleil qui a relevé élégamment tes taches de rousseur, insiste surtout sur les yeux pour pouvoir balayer d'un seul regard le moindre collègue susceptible de te balancer une vanne, ou une critique, ou la moindre petite contrariété... BAM ! Regard numéro 2 relevé d'un soupçon de "L'Extrême" de Lancôme, et le contestataire est remis à sa place illico-soupe-au-pesto.

Secret numéro 4 : le oui !
Si vous saviez combien ce petit mot m'a sauvée... ayant été balancée dans ce milieu sans en connaître le moindre petit rayon, il m'a fallu m'adapter rapidement pour faire mes preuves. Donc systématiquement, lorsqu'on me demandait si j'étais capable de faire telle ou telle chose, je répondais "oui" (j'ajoutais parfois "je vais essayer" histoire de couvrir un peu mes arrières).
Parce que si je n'avais pas fait ça, je serais restée au poste auquel j'ai été embauchée... et croyez-moi, je n'aurais pas tenu longtemps.

Alors oui, je sais faire des valorisation de stock, je sais suivre des budgets et les marges du service, je sais parler allemand même si ça fait 15 ans que j'ai prononcé mon dernier Wort, je sais gérer les achats de marchandise auprès de nos fournisseurs, je sais faire de la prospection clients, je sais gérer la présence de notre société dans un grand salon professionnel...
Tout ça, je sais le faire parce que j'ai dit OUI... avant je ne savais pas.

Secret numéro 5 : la spécialisation.
Surtout dans une petite structure comme la mienne, il est indispensable de se spécialiser dans un truc que personne d'autre ne sait faire. Attention, c'est à double tranchant. Ça peut être vite relou, parce que les gens viendront te voir à chaque fois, et parfois t'as juste pas envie.
Sauf qu'il faut savoir se rendre indispensable.
Moi, c'est tout bête, c'est le tableau croisé dynamique sur Excel. Je ne suis pas peu fière de ma spécialisation, parce qu'elle est loin d'être compliquée : petit effort pour grands effets !
Vous n'imaginez pas les bouleversements que j'ai apportés au service grâce à ces tableaux... et ils font toujours grande impression.

Secret numéro 6 : l'auto-dérision.
Mais attention, l'auto-dérision qui semble camoufler une bonne estime de soi. Même si ça n'est pas le cas.
En général, les gens capables d'auto-dérision véhiculent une grande assurance. Et ça impose tout de suite sa working girl. Surtout dans un milieu un peu macho comme le mien.
Attention, je ne dis pas qu'il faut avoir des chevilles aussi enflées que la pastèque de Mickaël Vendetta...
Mais grâce à cette petite pointe d'auto-dérision, on arrive à se mettre beaucoup de gens dans la poche.
Petit exemple : discussion entre un commercial (appelons-le, au hasard, Commercial) et son client (appelons-le, au hasard... Robert) (et pour se remettre dans le contexte, n'oubliez pas que nos clients sont un peu... rustres) :

Commercial : Robert, je t'assure que tu ne vas pas être déçu de cette marchandise, fais-moi confiance.
Robert : non la dernière fois, tu m'as envoyé un truc tout pourri, je ne m'en suis pas sorti, j'ai eu du mal à la refourguer, j'en veux plus de ta m***e !!!
Commercial : ok ok, une seule fois c'était tout pourri, mais rappelle toi celle d'avant ! c'était pas la même came, avoue !
Robert : ouais d'accord, mais là j'ai été refroidi...
Commercial : je suis sûre que si c'est une fille qui te la vend, tu accepteras sans broncher !
Robert : aaaah mais tu m'as jamais dit qu'il y avait des vendeuses chez vous, depuis le temps que je me paie ta voix au téléphone, j'aimerais bien un peu de féminité là-dedans !
Commercial : alors je te passe une bombasse, elle va te vendre la palette comme des petits pains, tu vas voir, tu t'en remettras pas.
(Commercial transfère l'appel à l'Epicière, pas au courant bien entendu)

Moi : Bonjour Robert !
Robert : bien le bonjour, jeune fille (rhooo le flatteur !!). Comment vous appelez-vous ?
Moi : l'Epicière, enchantée !
Robert : enchanté aussi. Alors vous avez le malheur de travailler avec Commercial ? pas trop dur ?
Moi : oh vous savez, je ne suis qu'une petite secrétaire (mytho !) qui n'a pas été embauchée pour son cerveau (mytho ! ah non... ah si, peut être ? qui sait...) mais juste pour ses belles jambes et ses cheveux blonds (alors là, le blond c'est vraiment du mytho...). Alors Commercial, je ne travaille pas directement avec lui, ce qu'il fait est un peu trop compliqué pour moi. Mais j'aimerais bien réussir.
Robert : bon alors je vais t'aider. Je te la prends la palette... mais pas la sienne, hein ! la tienne, celle que TOI tu vas me vendre.
Moi : oh merci Robert, vous n'en voudriez pas une 2è tant qu'à faire, il nous en reste une toute belle toute fraîche...
Robert : ... euh... bon allez, c'est bien parce que t'as l'air gentil et blonde.

Et pif paf pouf, comment faire passer des messages aux clients lourdingues, mine de rien, avec un peu de mytho dans le lot, mais tant que ça leur fait plaisir... hein ?!


Secret numéro 7 : la botte secrète
Celle qui fait venir indubitablement tous tes collègues à ton bureau.
Celle qui fait qu'ils ne sont pas contents lorsqu'elle est vide.
Celle qui te hisse au premier rang des filles les plus sympas de la boîte.
Celle grâce à qui tu peux "acheter" tout le monde.
Celle qui te permet de papoter avec tout le monde sans avoir à faire d'efforts pour aller vers les gens.
Ma fameuse botte secrète est posée sur mon bureau :


Et croyez-moi, je ne suis pas près de m'en débarrasser !!!


Comme de coutume avec les tags, il s'agit de renvoyer la patate chaude à d'autres blogueurs.
Dur dur.
J'ai donc décidé de m'en remettre au hasard, et je tire donc de mon chapeau-pifomètre les 7 blogs de notre blogroll que voici :
Emma@Paris
Les Chroniques de Tata Paulette
La Vie est un long fleuve tranquille
Lucky Sophie
Futile & Utile
Maman est en haut
Mademoiselle A

Auront-ils la père-mission ?

De nos jours, la plupart des gens attendent d'être stables professionnellement avant d'agrandir la famille. C'est plus facile, plus rassurant, et surtout on a en général les moyens de pouvoir choisir le moment où un petit bébé viendra égayer nos journées (et nos nuits ! mouarf !).
Mais si on réfléchit trop, finalement, y a-t-il un moment adéquat pour ça ? On est quand même souvent en perpétuel mouvement professionnel, surtout à nos âges, en début de carrière, là où les perspectives d'évolutions sont encore immenses.

A quelques semaines de mon accouchement, alors que je larvais lourdement sur mon canapé en attendant la délivrance, la zapette dans une main, la boîte de Spasfon dans l'autre, mon homme a été promu. Genre une belle avancée, un coup d'accélérateur dans sa carrière. Genre le truc que tu peux absolument pas refuser.
Du coup, il était au taquet, de nouvelles fonctions à apprendre et à maîtriser rapidement, ses anciennes fonctions à poursuivre... alors que moi je rejouais la scène de baleine-sur-canapé, lui bossait dur du matin au soir.
Et j'ai accouché.
Il faisait la navette entre la maternité et son boulot, fort heureusement pas loin l'un de l'autre.
Période fatiguante pour tout le monde, vous l'imaginez.
Il n'a pas pu prendre ses 11 jours de congé paternité tout de suite... trop de choses à boucler au travail, trop de choses à gérer.
Ses jours de congé, il les prendra plus tard, m'avait-il dit.
Attention, ne vous méprenez pas, il a été présent autant qu'il a pu, il a même dormi à côté de moi à la maternité toutes les nuits de mon séjour. Par terre, car il n'y avait pas de lit pour lui (merci chéri !!!! t'as été top !)
Il était présent bien plus que je ne l'espérais dans le contexte. Sauf qu'en journée, dès la fin du séjour à la maternité, il était au travail.
Ca n'a pas été simple de gérer la nouveauté, le nouveau rythme, le nouvel arrivant, mes nouvelles douleurs... toute seule.
On a malgré tout besoin de soutien et besoin de découvrir notre nouvelle vie ensemble.
A l'heure moderne où les papas s'investissent davantage qu'il y a 30 ans, où les papas changent autant de couches et donnent autant de bain que les mamans, c'est important qu'ils soient présents "au démarrage", au moment où on adapte nos vies à ce nouveau rythme. Ensemble.

Récemment, il a été suggéré d'allonger le congé paternité et de le rendre obligatoire.
Deux tiers des pères prennent leurs 11 jours de congés... ça c'est les statistiques. Mais par exemple, le mien l'a pris, oui... mais 2 mois après. Ça compte ?
Non, pour moi un congé paternité, c'est après la naissance. Juste après. Sinon ce sont des vacances.
Finalement, en prenant ça en compte, est-ce qu'on arrive vraiment à 2/3 des pères ? Pas sûr...

Du point de vue familial, il me semble indispensable que les pères soient présents auprès de leur bébé, tout autant que leur femme, et auprès de leur femme tout autant que leur bébé. Comme dit plus haut, on apprend à deux à être trois !
Enfin il me semble...
Enfin ça, c'est dans mon monde où les tâches sont réparties équitablement, et où je ne considère absolument pas mon homme comme une aide ménagère, mais comme un membre à part entière du cercle familial !
J'ai entendu certains commentaires disant que les mères ne souhaitaient pas que leur mari viennent leur "voler des moments avec leur bébé".
Très bien. C'est leur façon de voir les choses... pas la mienne. Donc passons sur ce point de vue. Je n'ai rien à y rétorquer.

Du point de vue professionnel, finalement, tout le monde y gagne, non ? On donne souvent des exemples, ici, dans ce blog, d'avancements ralentis de la femme, à cause de ses enfants / sa grossesse. Voire rien que par le fait que c'est une femme et que potentiellement elle va partir 5-6 mois pour pouponner.
Rendre le congé paternité obligatoire, même si évidemment il ne sera pas aussi long (les hommes n'ont pas à se "remettre physiquement" de la naissance, on est d'accord), ça nivelle un peu les choses.

Mais il y a encore du boulot... selon la sociologue Ghislaine Julémont, les hommes "qui prennent la décision de se désinvestir, même provisoirement, de la sphère professionnelle, sortent de la norme dominante". "Cela amène nombre d'hommes à ne pas prendre leur congé paternité ou à en réduire la durée"

On est d'accord, partir quelques mois pour s'occuper de sa famille n'est pas une preuve de non-implication professionnelle. On peut tout aussi bien demander un aménagement, afin que chacun puisse garder un œil sur son boulot tout en donnant le biberon. Le télétravail est là pour ça. Non ?

C'est là que l'obligation de congé s'avère presque nécessaire pour faire évoluer les mentalités. Tant qu'on laisse le choix aux hommes, soit ils le refusent par "dévouement" à leur boulot, soit parce qu'on leur fait bien comprendre que ça ne serait pas opportun de partir maintenant.
Si, dans la tête des gens, tant les femmes que les hommes peuvent partir quelques semaines pour s'occuper de leur petite famille, ça va s'ancrer dans les mentalités et devenir normal.

Enfin... ça c'est dans mon monde de Bisounours !

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Win : 5/5
Glamour : 5/5

Quand la recruteuse passe de l'autre côté du miroir!

Aujourd'hui nous accueillons de nouveau La recruteuse, dont vous aviez pu lire le premier récit il y a quelques temps.
Voici donc les quelques étapes qui l'ont fait passer de l'autre côté du miroir...






Et oui, le recruteur comme tous les salariés a eu besoin un jour de passer un entretien d'embauche, que ce soit pour un poste de recruteur ou pour un autre poste (le recruteur n'est pas forcément recruteur à vie !).

Dès l'instant où j'ai été recruteuse, mes entretiens n'ont plus jamais été les mêmes et parfois, je me suis même demandée si le responsable du recrutement que j'avais en face de moi avait déjà fait du recrutement !

1ère étape du recruteur ou de l'ex-recruteur qui recherche un poste :


Mettre à jour son CV, simple me direz-vous .... Oui mais quand on passe sa journée à disséquer des CVs, on trouve souvent que son propre CV est nul, archi nul et que l'on pourrait un peu le moderniser ....

Là on ressort en général une tonne cinquante de CV et on prend exemple sur les descriptifs de postes, les mises en page qui nous ont plues ....

Le but du recruteur en recherche d'emploi est d'empêcher les réflexions des autres sur son propre CV :

" Ce CV est digne d'une pochette surprise !"
" Pff je comprends pas pour quel poste il postule"
" Va falloir le format sur Word"
" Bonjour les fautes d'orthographe"

....

2ème étape du recruteur ou de l'ex-recruteur qui recherche un poste

Trouver des offres d'emplois qui sont des offres "réelles" !!!!!

En effet, quand on a l'habitude d'écrire des offres d'emploi et d'en lire des centaines par semaine, on devient vite très exigeant sur l'annonce écrite avant même de postuler !!!

" Cherche personne disponible " Quand tu as lu le reste de l'annonce, tu comprends vite " 70h payées 35h"

" Salaire selon expérience (...) fourchette en 18 000 et 19 000 euros bruts par an" bonjour la négociation !

" Société à fort potentiel" Je croyais qu'ils avaient licencié la moitié des effectifs il y a un an ....

" Recherche Assistant (H/F) " s'en suivent douze lignes de description de poste ..... Oui : un Assistant(H/F) ayant des compétences de Responsable (H/F) sans le salaire.

3ème étape du recruteur ou de l'ex-recruteur qui recherche un poste

Le premier entretien téléphonique.

L'ex-recruteur ou le recruteur en recherche adore les entretiens téléphoniques qui précédent les entretiens physiques.

Avantage : en trois questions, on comprend vite si le poste est fait pour nous ou si on se déplace vraiment pour rien !

Inconvénient : on harcèle rapidement le recruteur qui souhaite nous recruter de questions !

4ème étape du recruteur ou de l'ex-recruteur qui recherche un poste

Si par chance, l'entretien physique a lieu .... C'est là que les choses sérieuses commencent ....

Le chat chasse la souris qui, elle, cherche à chasser le chat .... Bref vous l'aurez compris, c'est un peu le jeu de celui qui décrypte les sous-questions de l'autre ....

En général, dans les 5 premières minutes, on sait si on a une quelconque chance d'avoir le poste ou non ! Et on sait surtout si le recruteur se fiche de nous ou non.

5ème étape du recruteur ou de l'ex-recruteur qui recherche un poste

Et voilà. Une réponse positive est donnée au recruteur en recherche d'emploi .... Les choses ne font alors que commencer car, entre l'entretien et l'attente de la réponse, le recruteur en recherche a eu le temps de débriefer quinze fois l'entretien et il a donc un millier de questions à poser avant de négocier et/ou d'accepter le poste.



Merci à la Recruteuse d'être venue nous raconter ce passage dans l'autre monde! Vous pouvez bien entendu toujours la retrouver par ici : http://futileetutile.blogspot.com

Et, si toi aussi tu as un boulot presque parfait que tu voudrais nous faire partager, n'hésite pas à nous envoyer ton texte à unboulotpresqueparfait@gmail.com

Plus d'enfants, termine! Over! Terminado!

Si certains modeles de familles nombreuses persistent et, hormis dans la famille evangeliste des Duggars, il faut bien avouer qu'il ne s'agit pas de la tendance la plus repandue.

Au sein de la World Company, j ai ete confrontee a differentes cultures, differentes reactions - prise de conscience de certains tabous francais?


Lors d une discussion avec un collegue americain recemment papa pour la seconde fois, vient la question du nombre desire d enfants:
"Ah 2, c'est tres bien, je n'en veux pas plus, c 'est deja assez complique comme ca a gerer"
Soit.
"D ailleurs, j envisage la vasectomie"
... ?
Euh ok.... pas forcement un sujet que je pensais aborder avec toi, mais bon, si tu y tiens...
Il me dit avoir entendu qu elle etait par ailleurs interdite en France alors qu au US, il s agit d une operation relativement courante - j ai verifie, l operation est consideree comme un moyen de contraception depuis 2001 seulement, tres peu d hommes y ont recours.


Une autre fois, lors d'un training au Bresil, je me retrouve avec un pote chez un copain de collegue marie a une Bresilienne.
Celle-ci nous accueille tres chaleureusement et, a peine entres, nous propose un petit cocktail maison. "Banco, tu rigoles, on est a Rio quoi! Fais peter la cachaca!"
Elle revient de la cuisine avec le shaker et le tend a mon pote:
"Tiens, tu peux le secouer s'il te plait, je viens de me faire faire une liposuccion et de me refaire les seins et ca tire encore un peu. Tu comprends, apres 2 enfants, t as quand meme le droit de retrouver un corps de femme!"

....

On la connaissait donc depuis 7 minutes...
La caipirinha etait tres bonne!


Est on si prude en France?
Si j'ai envie d'une abdominoplastie apres ma grossesse, dois-je esperer qu'elle ne se voit pas trop pour ne pas eveiller les regards inquisiteurs?
Pourquoi la contraception n'est elle que feminine?

Win = 3/5

Glamour = 2/5

L'heure du bilan ?

Parlons peu, parlons bien.
Nous avons vieilli.
Et oui.
Même si nous avons tenté de ne pas le crier haut et fort, vous avez été nombreux (pour notre plus grand plaisir!) à nous souhaiter notre anniversaire. Enfin pas à nous de façon individuelle (grande révélation : nous ne sommes pas nées toutes les quatre le même jour en fait!), mais à ce blog (UBPP pour les intimes... Oui, maintenant on est intimes, n'est-ce pas ?).
Un an déjà!

Je me rappelle très bien de ce weekend avec l'Epicière (à qui j'avais dévoilé mes plans secrets pour conquérir le monde), et de ce brunch entre copines, où nous avions devisé ensemble sur l'idée qui nous avait toutes les quatre séduites (plus de détails ici pour les curieux).
Voilà, "Un Boulot Presque Parfait" était né, nous le lancions quelques jours pour tard, à la date non anodine de la journée de la femme.

Un an après, que dire ?
Je crois que nous sommes toujours toutes bien sur ce blog (mais je laisse les autres en parler si elles le souhaitent!), en tous cas pour ma part c'est le cas.
Il y a des semaines avec, et des semaines sans, selon les états d'âmes, et la charge de travail. Mais UBPP reste toujours dans un coin de la tête, même si parfois je me dis "ho non, ça, je ne vais pas oser le blogguer!".... Parfois il vaut mieux attendre un peu que les événements fassent partie du passé, afin de ne point se faire repérer trop aisément par certains collègues ou clients!
Je me rends compte aussi que les articles de mes comparses m'aident à élargir mon angle de vue, me permettent de me poser d'autres questions, et de débattre sur des sujets de fond (ou pas, il faut aussi savoir parfois être futile!). Je crois que tout cela me rend d'autant plus "au taquet" sur toutes les problématiques qui tournent autour du féminisme, notamment sur le lieu de travail.
Et ce n'est pas pour me déplaire!



Bref, UBPP, je rempile avec plaisir, merci de reconduire mon CDD ici!
J'espère que vous continuerez à être nombreuses et nombreux à nous suivre, nous soutenir, et nous faire partager vos boulots presque parfaits à vous!!

PS : et une copine fête elle ses 2 ans en ce moment aussi... Alors bon anniv à notre chère LMO!

Le boulot presque parfait de l'agent recenseur

Cette année, j’ai rejoint les rangs des agents recenseurs de ma commune. L’opération terminée, un petit bilan s’avère nécessaire. Déjà cela a permis de remettre personnellement certaines pendules à l’heure, vis-à-vis de son utilité notamment. Moi-même j’ai été recensée il y a cinq ans, comme tout un chacun je m’étais demandée à l’époque à quoi cela pouvait bien servir. Mais en cinq ans, une petite ville comme la mienne, ça bouge, le nombre d’habitants va certainement avoir grimpé (résultats dans quelques mois), savoir donc qui y habite, quel âge ont les habitants, connaître leur mode de transport pour se rendre au travail, le confort du logement, où sont scolarisés les enfants… Tout ces éléments ont leur importance pour prévoir la vie de la ville, et de ses administrés, entre autres.
A côté de l’aspect officiel des choses, j’ai fait ma petite liste du B-A BA du bon agent recenseur, qui peut s’avérer utile pour ceux qui seront amenés à le faire dans le futur, autant que mon expérience serve, hein.
  • Bien apprendre son petit refrain par coeur, car au cours des quatre semaines qui vont suivre, on va le ressortir quelques centaines de fois au moins : « Bonjour, je suis l’agent recenseur sur votre commune, je peux vous remettre les imprimés, etc… » le tout avec un grand sourire et l’air aimable, cela va de soi, même quand ton interlocuteur a une tête de grizzli sorti prématurément de l’hibernation.
  • S’équiper chaudement : quand tu commences ta tournée à 9 h du matin et qu’il fait 2°C dehors, tu oublies le mini-short en jean et les petites boots si jolies mais tellement inconfortables. Et en plus tu pourrais t’attirer des ennuis de la part de certains recensés, tenue décente obligatoire.
  • Toujours se munir de plusieurs stylos, car un crayon qui refuse de commencer sa journée de travail en même temps que toi c’est énervant.
  • S’attendre à des accueils divers et variés (un chapitre entier pourrait y être consacré). Dans ta tournée tu seras amené à croiser tous les niveaux de la population. Il y a la fada du ménage qui entrouvre la porte car elle vient de passer aspirateur et serpillière et ne veut pas que tu salisses. Il y a les retraités que tu déranges à l’heure de « Questions pour un champion » et qui font exprès de ne pas baisser le son de la télé, ce qui t’oblige à crier pour te faire entendre. Il y a le fumeur-accro qui n’a pas du aérer la maison depuis deux jours, le seuil à peine franchi tu te sens défaillir. Il y a la maison tellement en bordel que tu ne sais même pas où t’asseoir quand on te le propose, et finalement tu restes debout. Il y a les enfants qui viennent t’ouvrir et qui ne te disent pas un mot, même pas bonjour, et qui crient en arrière « Mamanananan » pour prévenir que tu es là. Il y a la mère de famille qui limite te passe une gueulante parce que tu as osé sonner et que tu aurais pu réveiller son bébé : en même temps, il est où le post-it pour te demander justement de ne PAS sonner ? Il y a la porte qui s’entrouvre et quand tu mets un pied dans la maison, on te jette dehors à grands cris (véridique). Et le winner toutes catégories : la main passée par-dessus le portail d’un mètre soixante-dix pour prendre tes documents anonymement et pour que tu n’attribues surtout pas un visage à cette main dédaigneuse (re-véridique).
  • Ne pas avoir peur de courir le jour, la nuit tombée, revenir plusieurs fois parce que les gens ont oublié de remplir le questionnaire, qu’ils ne savent plus où ils l’ont mis, qu’ils ne comprennent pas les questions, qu’ils barrent ou encore pire mettent du blanco alors que c’est bien indiqué « Ne pas rayer, ne pas utiliser de correcteur ».
  • Ne pas montrer sa phobie des chiens crasseux qui se jettent sur ta voiture, avec une telle violence que tu n’oses pas en descendre, et surtout ne pas croire le propriétaire qui t’assure : « n’ayez pas peur, il est gentil (ce que contredit parfaitement le regard du chien) et ne vous mordra pas » (ah bon ?) ou pire « elle a encore plus peur que vous ! » (j’suis pas bien sûre de vouloir savoir pourquoi…)
  • Râler (tu peux) ouvertement devant ceux qui te disent « si je ne suis pas là, c’est pas grave, vous reviendrez ».
  • Ne jamais faire confiance à ceux qui te disent promis juré, qu’ils vont déposer eux-mêmes le questionnaire à la mairie, c’est rien que des menteurs.
A côté de ça, il y a quand même quelques bons aspects : la plupart du temps j’ai été très bien accueillie, même si j’ai du boire deux cafés en tout et pour tout (même pas l’apéro, en Bretagne, tu te rends compte ?). J’ai pu constater le nombre de personnes âgées qui vivent seules et sont très contentes de te faire entrer pour causer cinq minutes. Les gens ne sont pas tous des sauvages non plus. Maintenant au moins je connais une partie de ma ville  ! Mais pour la prochaine édition, pas sûre que je postule…


Merci à Covima pour son témoignage qui va certainement motiver de futures vocations... ou pas !
Vous pouvez retrouver cette bretonne pétillante sur son blog http://mamanestenhaut.wordpress.com

N'hésitez pas à nous envoyer un petit message pour nous raconter vous aussi votre boulot presque parfait, sur unboulotpresqueparfait@gmail.com

Mets toi en lumière ma fille !

Il y a quelques semaines, je papote avec une stagiaire d'un autre service, issue de la même école que moi. Je lui donne quelques conseils sur la façon de rédiger son rapport de stage et sur sa présentation orale.

En effet, j'ai déjà eu à encadrer quelques stagiaires, et j'ai constaté quelques soucis.

Je lui explique : "Il ne faudra pas hésiter à te vendre, à exposer tes compétences et tes atouts dans ta mission. Ne présente pas ce que tu as fait comme normal, mais comme un travail cohérent et construit, à forte valeur ajoutée."

Un conseil que j'ai mis 4 à 5 ans à prendre à mon compte, et fascinée de cette découverte, je tente de la faire partager à mes futurs collègues.

Et là j'ajoute : "De surcroît, en tant que femme. On a moins tendance à s'exposer, à se mettre en avant, et si les femmes sont moins choisies que les hommes, cela n'est pas toujours par pure discrimination de nos chefs, c'est aussi notre attitude qui nous laisse là où nous sommes, car nous n'avons pas l'idée de progresser".

Après notre discussion, je me suis mis ce moment sur pause et me suis demandée si je n'avais pas débité un truc de vieille croutonne avant l'âge . Habituellement, je déteste entendre dire que les femmes sont plus *qualité socialement reconnue plus féminine*. N'avais-je pas fait cela, même si mon propos était inverse ?

Bon sang, me voilà pontifiante après seulement 6 ans d'expérience professionnelle !

Et puis, sur le blog d'Olympe, je découvre le lien vers cette vidéo.



(les non anglophones, vous pouvez mettre des sous titres, en bas à gauche)

Nom de Zeus, je ne suis pas une vieille conne, j'ai juste touché du doigt un des 3 points exposés par Sheryl Sandberg !

Le deuxième point ("faire de son partenaire un vrai partenaire") est acquis chez les Fonctionnaires, limite c'est plutôt moi qui me comporte moins en partenaire dans le couple.

Par contre, le troisième ("ne partez pas avant de partir réellement") m'a foutu une claque. C'est vrai que j'ai anticipé ma première grossesse, je me souviens même que dès la découverte du + sur le test, j'avais proposé à ma chef de service de changer de poste "afin de ne pas gêner le bon fonctionnement du service".

Les filles, je vous le dis : y a du pain sur la planche, mais tout n'est pas perdu !

Nos lecteurs ont la parole [Sondage]

Oyez oyez ! Les Workings Girls ont besoin de vous !

On se propose de participer à un concours et pour cela, nous devons choisir un seul et unique post à soumettre au jury.

Plutôt que se crêper le chignon, étant incapables de faire un choix final, nous avons fait une présélection de 4 articles. Nous vous demandons de voter pour votre préféré dans l'encadré en haut à droite du blog (évitez de le faire en commentaire, ça va être galère à comptabiliser sinon).

Les quatre articles présélectionnés sont :
A vos votes !

Le sondage sera clôturé le 10 mars à 20h.

Entrepreneuse au Foyer

« depuis que tu es à la maison…» ou carrément « comme tu ne travailles pas »…vous l’entendez à quelle fréquence, vous, ce refrain là ? Moi chaque semaine (au moins).
Et pas que de ma mère.

Depuis que j’ai adapté ma vie professionnelle à mon mode de vie (et par conséquent, arrêté de faire l’inverse), et décidé de travailler de chez moi et à mon compte pour lancer mon site internet (NDLR  www.baby2be.com), le raccourci entre « travailler de la maison » et « être à la maison  - slash - être femme au foyer » m’a percuté en plein visage. J’ai beau bondir à chaque fois (« je ne suis pas à la maison, je travaille de la maison »), le boomerang me revient toujours. Mes voisins. Mes anciens collègues. Ma mère bien sur. Et, fréquemment, Mr Compagnon : « sur toute une journée à la maison tu n’as pas eu le temps de passer le balai dans la salle à manger ??? »

Je me tue à dire, rabâcher, répéter, qu’il n’a qu’à imaginer que mon bureau est ailleurs, plus loin dans la rue, et qu’entre 9h et 16h je ne suis pas à la maison – cela ne marche pas. Je reste, pour lui, pour eux, la Maman à la maison.
C’est comme les sempiternelles histoires d’argent. Hier par exemple, c’était le bouquet. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase du bouquet :
« comme on vit désormais uniquement sur mon salaire ... » - me lance Mr Compagnon…

Alors papier, stylo, calculatrice (je vis en Belgique, je devrais dire « calculette ») : - effectivement, mon site ne me permet pas encore de vivre et je dois même encore investir quelques deniers dedans - il est exact aussi d’avouer que je contribue moins que lui aux frais du ménage. Concrètement, je verse moins d’argent que lui sur le « compte commun » (celui qui sert à payer les frais du même nom, concernant principalement notre extraordinaire demeure et nos humbles filles, ou plutôt l’inverse notre humble demeure et extras fifilles)

Mais mais mais (et c’est là, précisément à ce moment de l’histoire que sert la calculatrice – même si, en toute honnêteté, je n’en ai pas besoin : je m’appelle Pascaline et comme chacun sait, c’est le nom de la première calculatrice, inventée par Pascal…tout est déjà donc bien clair dans ma tête à ce moment très précis de l’histoire comme je disais donc)

Qui va chercher les filles à l’école à 16h et les garde (ramène-donne le gouter- débarrasse la table – fait faire les devoirs – donne les bains – met en pyjama – prépare à manger devant ‘plus belle la vie’ le tout en regardant ses mails et passant 2-3 coups de fils) jusqu’à l’arrivée à 19h de « je-suis-CRE-vé– Monsieur-Papa » ?
Est-ce Valérie la baby-sitter (7€ de l’heure) ou bien bibi ?
Qui doit jongler entre ses mails et le Perdolan quand Petite Dernière a 39° de fièvre : la garde malade (25€ la journée) ou bibi ?
Qui s’occupe des deux Pépettes à Noël, à Pâques et à la Trinité ? Encore bibi.
Sans compter les mercredis, à partir de 11h40, les jours fériés, les jours de grèves etc…

La calculatrice s’affole : 21€ par jour de baby-sitt économisé pour les lundi, mardi, jeudi et vendredi, 35€ les mercredi cela nous donne 476€ par mois…si l’on ajoute 25€ pour les jours de maladie (environ 10 par an, par enfant) et 85€ la semaine de stage pendant les vacances (10 semaines par an, par enfant), cela fait un sacré paquet.

Évidemment ce ne sont que des chiffres et cela ne prend pas en compte l’immense bonheur de pouvoir être à la sortie des classes car ça, ça ne se chiffre pas. Mais parfois ce genre de mise au point, posée noir sur blanc, (un tableau imprimé en gros et magnété sur le frigo, dans mon cas) fait un bien fou…
Je peux bien prendre le temps de faire ce petit schéma, puisque je suis à la maison


Merci à Pascaline pour son témoignage. Nous lui souhaitons tout plein de courage et de réussite pour la suite !
Notre canapé de working girl (et boy !) reste ouvert tous les mercredis, alors n'hésitez pas à nous envoyer un petit message pour raconter votre boulot presque parfait, à unboulotpresqueparfait@gmail.com

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